Sport et sexe font généralement bon ménage. De quoi titiller l’imagination des producteurs X qui se régalent lors des grandes compétitions sportives.
Le sport. Qu’il soit en chambre, en salle ou en extérieur, le sexe n’en est jamais bien loin. Il y a évidemment les romances ultra-médiatisées entre sportifs, à l’instar d’Andre Agassi et Steffi Graf ou de Laure Manaudou et Frédérick Bousquet, les fantasmes inavoués, comme les fameuses cheerleaders des sports US ou la vague de minettes dans le tennis du XXIe siècle, sans oublier les incontournables streakers chers à nos amis anglo-saxons. Quoi de plus naturel alors pour l’univers du X de s’y intéresser de près. Car si les sportifs aiment le sexe, les pornographes aiment aussi le sport.
Question de domination
A tout seigneur tout honneur, c’est le football qui recueille le plus de supporters. Difficile d’oublier la Croupe du monde 98 d’Alain Payet sortie juste avant la formidable aventure des Bleus lors du Mondial organisé en France. Quelques années auparavant, c’étaient les Italiens qui avaient montré la voie à suivre avec l’hilarant Mondial X de Jim Reynolds chez Colmax. La Cicciolina et Moana Pozzi avaient alors pour mission d’épuiser les adversaires de la Squadra Azzura, Karl-Heinz Rummenigge, Ruud Gullit et Diego Maradona. « Dans la réalité, ça ne s’est évidemment pas passé comme ça » confiait quelques mois plus tard la Ciciciolina, sans doute déçue de la sortie prématurée, en demi-finale, de son équipe nationale.
Il n’y a cependant pas besoin d’être un pays organisateur pour produire un film sur le foot. Il suffit juste d’être porté sur la chose. À l’instar de Gianfranco Romagnoli qui s’était fendu de Private Football Cup 2006 il y a quatre ans et Soccer Girls deux années plus tôt. On ne serait pas surpris de voir prochainement arriver un nouvel opus du fait de la Coupe du monde en Afrique du Sud qui se profile. Car si les productions X aiment le sport, elles restent toujours très en phase avec l’actualité. La Croupe des Vices (2002) de Manuel Ferrara était ainsi sorti en pleine période de domination de la France sur le tennis mondial tandis que Baise Ball (1994) de Michael Carpenter avait dû rassasier les fans du passe-temps national américain frustrés par la grève en MLB (1994-1995). Il n’y a guère que le Not Monday Night Football XXX, sorti en septembre dernier, pour enrayer la série. Mais là, le réalisateur Will Ryder surfait plutôt sur le succès des parodies.
