Ouvert au public depuis une semaine, Pornostagram se veut – comme son le nom le suggère – le pendant porno d’Instagram, le réseau social en vogue de partage de photos. « Un Instagram sans censure », résume Quentin Lechemia, son créateur, un jeune entrepreneur qui débarque dans le X, connu notamment pour avoir lancé la plateforme musicale My Band Market.
HOT VIDÉO : Tu ne viens pas du porno, qu’est-ce qui t’a poussé à lancer Pornostagram ?
QUENTIN LECHEMIA : Déjà, comme beaucoup d’hommes, je suis consommateur de porno. Ensuite, étant un utilisateur d’Instagram, j’avais remarqué que les actrices pornos qui y étaient présentes avaient des dizaines de milliers d’abonnés, mais ne pouvaient pas poster ce qu’elles voulaient, ou du moins ce que les gens attendaient qu’elles postent. L’autre raison, c’est qu’à l’époque, avec ma copine, on s’envoyait pas mal de sextos et je trouvais dommage de se contenter d’une photo d’iPhone qu’on ne pouvait pas retoucher. Je me suis dit : il manque un Pornostagram sur le Web.
L’idée, donc, c’est de s’adresser à la fois aux pros et aux amateurs?
Exactement, même s’il y a de fortes chances que ce soient les actrices pornos qui amènent le plus de trafic – d’ailleurs, on constate déjà que les photos les plus appréciées sont celles des pros, avec de jolies filles, bien cadrées... Sur Instagram, seuls 10 % des utilisateurs postent du contenu. J’imagine qu’il en sera de même sur Pornostagram. Les amateurs ont quant à eux la possibilité de se créer un compte privé. Si tu échanges avec ta copine, par exemple, tu n’as pas forcément envie que toutes tes photos soient accessibles à tout le monde. Notre but, de toute façon, est d’avoir le maximum de choses : de l’hétéro, du gay, de l’amateur, du pro, du hardcore, de l’érotique, etc.
Vous comptez rester sur la photo, ou est-ce qu’un jour il sera possible de poster des vidéos ?
Pour l’instant, on reste sur la photo, mais pourquoi pas ? Dans ce cas-là, ce sera sans doute sous forme de vidéos courtes, un peu comme ce qu’a mis en place Instagram récemment.
Quel est votre modèle économique ?
Il sera, je pense, axé autour de la publicité. Après, tout dépend de la notoriété qu’on aura. Si le site continue de grandir, on peut espérer accrocher de très grosses régies pub. Mais on ne sait pas encore si ce seront des régies pur porno ou des régies plus grand public. On verra selon le profil de nos utilisateurs. Par la suite, on envisage aussi de mettre en place des options payantes ; par exemple un nouveau filtre exclusif, des petites choses comme ça.
Quel trafic visez-vous ?
On espère arriver d’ici quelques mois à 100 000 membres. Je suis sûr que c’est faisable.
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