Chez V. Communication, Estelle Desanges traque le laisser-aller physique chez les jeunes hardeuses françaises.
Les jeunes hardeuses,
plus négligées que jamais
Quand elle était en activité, Estelle Desanges a porté haut le glamour dans l’univers du X français. Aujourd’hui liée à la maison de production V. Communications, elle défend toujours un idéal de classe et d’érotisme. « Je me rappelle encore quand Océane m’avait emmenée chez un styliste pour choisir ma robe de soirée pour la cérémonie des Hot d’Or en mai 2000, lâche l’ex-actrice de hard qui a remarqué un certain laisser-aller des jeunes recrues du X-business. Les filles issues de la nouvelle génération de hardeuses, de modèles et de strip-teaseuses n’ont pas tout à fait conscience que leur physique est un outil de travail.
Elles ne se donnent pas les moyens d’être élégantes. Chez V. Communications, j’essaie d’être délicate et de ne pas froisser les sensibilités. Le rythme de travail est soutenu, les hardeuses vont de salon en salon pour être tout le temps au top. C’est une manière de leur inculquer de la rigueur et de les inciter à prendre soin d’elles en permanence ».
Par Nicolas Nykvist
Paru le 20 mai 2009